La première étape est de s’assurer qu’il s’agit de douleurs séquellaires et non de douleurs d’atteinte neurologique active, c’est-à-dire de névrite. En l’absence de nouveau déficit sensitif ou moteur, de nouvelle augmentation de taille ou de douleur à la palpation du ou des nerfs concernés, et avec une lèpre connue depuis au moins 3 ans, le diagnostic peut être évoqué à l’examen clinique. En cas de doute entre le diagnostic de névrite aigue ou de douleur séquellaire devant l’apparition ou la majoration de douleurs neuropathiques, on réalisera si possible un électromyogramme par un opérateur entrainé.
Traitement recommandé par l’OMS
Paracétamol
Anti-inflammatoires non stéroïdiens type ibuprofène
Amitriptyline (Laroxyl®)
Gabapentine (Neurontin®)
Traitement proposé
par la consultation Hansen
Idem
+ Prégabaline (Lyrica®)
+ Emplâtres de lidocaïne (Versatis®)
+ Consultation équipe spécialisée dans la douleur
Il n’existe pas de traitement médicamenteux du déficit sensitif.
Après avoir éliminé une névrite aigue, et confirmé le caractère séquellaire du déficit sensitif, il faut prévenir ses complications.
Il n’existe pas de traitement médicamenteux du déficit moteur.
Après avoir éliminé une névrite aigue, et confirmé le caractère séquellaire du déficit moteur, il faut tenter de récupérer un maximum de force motrice et prévenir ses complications.